Traduction par Johnny Prunelle de la version originale en anglais, du conte pour enfants « Like a dog with no dick » de Ken de Barbie
Il y a maintenant deux vies,
J’ai connu un punk à crottes de chiens.
Zobio était une terreur,
Des bacs à fleurs.
Un gars qui avait tout compris,
Ce qui se passait dans la tête des autres.
Dans la sienne il n’y avait semble-t-il rien,
Ou alors trop de peur.
Il avait de beaux yeux,
De chien battu par des légionnaires
Qui s’amusaient de son côté chèvre.
Il était tellement con …
Il amusait les gosses,
Ses chaines faisaient de bons mobiles.
Les keufs riaient aussi,
Comme on rit d’un comique.
Pourtant dans son cerveau,
Il y avait plus d’intelligence,
Que dans trois cars de CRS.
Mais ce n’est pas une raison,
Pour le traiter comme,
Un chien sans queue et
Au final sans tête.
Une nuit chez lui,
Dans son état normal,
Zobio m’a dit complètement bourré :
Suce-moi la bite beau blond !
J’ai manqué l’exploser,
Mais je me suis dit qu’il ne faisait
Que répéter,
Ce que quelques uns lui avaient hurlé.
Je l’ai laissé comme tel,
Marri de sa connerie,
Comme un chien sans queue.
Moi j’ai filé chez une copine,
Pour me faire …
Un thé.
Zobio ne m’a plus trop parlé,
Je sais qu’il s’est calmé,
Parfois en douceur,
En faisant du vélo Chopper.
Comme un hell’s en culottes courtes,
Comme un pauvre chien
Qui ne comprend pas qu’au fond,
Beaucoup l’aiment bien,
Malgré son air piteux,
De clébard sans queue.
Non Zobio n’est pas mort,
Car il vie encore.
Version française: Johnny Prunelle
(Et ioho ! une bouteille de rhum !!!)